Vers une troisième guerre mondiale

La frontière des blocs militaires en 1991. L’OTAN et l’Alliance de défense de Varsovie
auraient pu être dissoutes en 1991 et une évolution pacifique aurait pu avoir lieu en
Europe avec la «Charte de Paris». (Illustration www.sofatutor.at)

Que pouvons-nous faire pour prévenir l’escalade?

par Robert Seidel

(14 février 2023) La guerre en Ukraine et son déroulement ultérieur ne pouvaient pas surprendre. Avec du recul, elle représente une suite logique de la stratégie américaine de maintien de la domination mondiale. Les directives et les planifications militaires de Washington peuvent être consultées publiquement.1 Les conséquences sont effrayantes.

Rétrospectivement, les tentatives de rapprochement entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est depuis l’effondrement de l’Union soviétique apparaissent comme une chaîne d’efforts de paix isolés et ratés. Est-ce vraiment le cas?

Les dividendes de la paix

L’offre du dernier secrétaire général en exercice du PC de l’Union soviétique, Michael Gorbatchev, pour une «maison commune européenne» à la fin des années 1980 a été saluée en Europe et discutée avec enthousiasme. Mais cette offre n’a pas été reprise de l’autre côté de l’Atlantique.

Après l’effondrement de l’Alliance du traité de Varsovie2 (Pacte de Varsovie), la dissolution de l’Alliance de défense de l’OTAN3 était logiquement à l’ordre du jour, puisque l’adversaire avait disparu. Mais cette option n’é tait pas prévue dans les affaires politiques quotidiennes de l’administration américaine. L’OTAN est restée et s’est développée. Les administrations américaines ont ignoré les soi-disant «dividendes de la paix» après l’effondrement de l’Union soviétique. Les planifications allaient dans une autre direction.

« Charte de Paris»: base d’une coexistence pacifique

La «Charte de Paris» aurait pu être une base pour une coexistence pacifique en Europe. Les dirigeants ont signé en 1990 le traité qui contenait le préambule suivant: «Grâce au courage des hommes et des femmes, à la volonté des peuples et à la force des idées de l’Acte final d’Helsinki, une nouvelle ère de démocratie, de paix et d’unité s’ouvre en Europe.»4

En décembre 1991, le nouveau président russe Boris Eltsine a même exprimé le souhait d’adhérer «à long terme» à l’OTAN, qui continuait manifestement d’exister. Son ministre des Affaires étrangères, Andreï Kozyrev, envisageait de subordonner l’alliance aux décisions de la CSCE, qui venait alors d’ê tre transformée en Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).5 Mais au lieu de suivre la voie pacifique et de développer l’esprit d’Helsinki, l’OTAN a été orientée contre la Russie.

1999 – la chute: la guerre en Yougoslavie

Quelques années plus tard, les Etats-Unis ont démontré comment ils se voyaient l’ordre européen avec la guerre contre la République fédérale de Yougoslavie en 1999. Par cette agression contraire au droit international, à laquelle les gouvernements des pays de l’OTAN se sont criminellement associés,6 les Etats-Unis ont montré qu’à leurs yeux, leurs propres intérêts étaient supérieurs au fondements du droit international.

La Russie multiplie les tentatives

Même le président russe Vladimir Poutine a tenté de s’insérer pacifiquement dans le nouvel ordre mondial. «L’arrivée de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie en 2000 est généralement considérée comme une rupture avec l’ère Eltsine, supposée plus pro-occidentale et plus démocratique. On oublie toutefois que Poutine a entrepris une démarche tout à fait pro-européenne lors de son premier mandat. Dans son discours au Bundestag allemand le 25 septembre 2001, il a invité l’Europe à ‹unir ses propres possibilités aux ressources humaines, territoriales et naturelles de la Russie, ainsi qu’à son potentiel économique, culturel et de défense›.»7 Une invitation à la coopération.

2009 – Poutine propose à nouveau un traité de sécurité

En février 2007, lors de la conférence sur la sécurité de Munich, «Poutine a condamné l’unilatéralisme américain: ‹On essaie de nous imposer de nouvelles lignes de démarcation et des murs›. En 2008, il a ensuite mis ses troupes en marche pour stopper l’offensive du président géorgien contre l’Ossétie du Sud. Indirectement, l’intervention visait également à empêcher une extension de l’OTAN dans le Caucase. Poutine est néanmoins resté ouvert au dialogue et a même proposé en novembre 2009 un traité de sécurité européen. Cette offre a été ignorée.»8

La politique américaine a systématiquement mis les Etats européens en
position de force contre la Russie. (Illustration https://kontrast.at)

Révolutions de couleur et élargissement de l’OTAN vers l’Est

Au cours de cette décennie, certains pays voisins de la Russie, qui n’é taient pas pro-occidentaux, ont été déstabilisés par des révolutions de couleur (cf. carte ci-dessous). Parallèlement, l’OTAN, qui n’avait pas été dissoute, s’est progressivement rapprochée des frontières de la Russie (cf. carte ci-dessus).

L’action militaire de l’armée russe en Ossétie du Sud (2008), en Crimée (2014) et dans le Donbass (2022) ou dans le cadre de l’OTSC9 au Kazakhstan (janvier 2022) peut s’expliquer comme des réactions logiques pour éviter un encerclement militaire.

L’Ukraine, clé de voûte contre la Russie

En Ukraine, on a pu observer depuis 1991 la lutte pour l’influence et le pouvoir. Dès la chute de l’Union soviétique, des groupes américains, des organisations gouvernementales et non gouvernementales ont commencé à s’assurer une influence sur les ressources naturelles, l’agriculture et l’industrie du pays. Ici également, l’administration américaine a tenté de provoquer un changement de régime par le biais d’une révolution de couleur (2004, «révolution orange»). Le pays s’est retrouvé sous une pression croissante. Après quelques changements politiques, la situation a dégénéré en 2014 lorsque le gouvernement démocratiquement élu de Viktor Ianoukovitch a été renversé (Maïdan) et remplacé par un régime nationaliste orienté vers l’Occident (Arseni Iatseniouk).

La Russie a réagi en reconnaissant la Crimée comme territoire russe et en la rattachant à la Fédération de Russie suite à un référendum en Crimée. Moscou a également soutenu la population majoritairement russe de l’est et du sud de l’Ukraine. Les Accords de Minsk (2015), négociés entre la Russie, l’Allemagne, la France et l’Ukraine, devaient stabiliser la situation et conduire à la protection des minorités de la population russophone en Ukraine.

Les dites révolutions de couleur constituent une partie de la politique de
déstabilisation envers la Russie. (Illustration Arin Burgess, Military Review)

Les Accords de Minsk – détournés pour le réarmement du pays

En décembre 2022, il est apparu que l’Accord de Minsk, qui avait suscité de nombreux espoirs, avait été détourné pour gagner du temps en vue d’un réarmement militaire de l’Ukraine.10 Ainsi, l’intervention de l’OSCE dans le Donbass n’avait également pas été prise au sérieux par les gouvernements français et allemand. Le gouvernement russe n’a cessé d’insister sur le respect de ce traité, contraignant en droit international puisque approuvé dans le cadre de l’ONU.

En décembre 2021, le gouvernement russe a finalement demandé aux Etats-Unis de leur donner des garanties de sécurité afin d’é viter un conflit manifestement imminent. Ceux qui ont encore en mémoire le déroulement politique des semaines qui ont suivi savent que cette opportunité a été refusée tant par l’administration américaine que par l’OTAN en invoquant des arguments fallacieux.

Il s’agissait une fois de plus de gagner du temps afin d’acheminer davantage de matériel de guerre et de personnel militaire en Ukraine. Une déclaration du président américain nouvellement élu Joe Biden à l’encontre du président russe Vladimir Poutine, qui l’a publiquement qualifié d’« assassin», est révélatrice de l’approche de l’administration américaine.

Dans cette situation, cette déclaration de Biden en tant que représentant du «monde libre», dont dépendait une désescalade du conflit, était un «no go» absolu. L’intervention militaire a finalement été déclenchée par le bombardement intensif du Donbass par les troupes ukrainiennes début février 2022.11

Escalade militaire selon le plan directeur

La suite du déroulement de la guerre en Ukraine depuis février 2022 laisse apparaître la stratégie de longue date de l’administration américaine. Il n’a jamais été question de «libérer» l’Ukraine. Le pays et sa population sont soumis à une guerre de plus en plus intense, au cours de laquelle également une grande partie des infrastructures vont être détruites. Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu ont été systématiquement entravés, notamment en avril 2022 par l’intervention directe du Premier ministre britannique Boris Johnson.

En mars 2022, il semblait hasardeux que le gouvernement russe se réfère à l'article 51 de la Charte de l'ONU (droit à l'autodéfense). Si l’on considère aujourd’hui le déroulement et l’escalade systématique par l’administration américaine, on ne peut plus se fermer complètement à la perspective russe.

C’est ainsi que l’on crée une grande guerre

Au fur et à mesure que la guerre progresse, les enjeux augmentent: d’un point de vue militaire, d’un point de vue médiatico-politique, d’un point de vue financier et économique.

  • Par tranches, la population d’Europe occidentale a été entraînée dans cette guerre. Alors qu’en mars 2022, on disait que seuls des moyens auxiliaires, tels que des casques militaires seraient livrés, il ne s’agissait ensuite que d’armes défensives «anciennes», il s’agit actuellement (janvier 2023) de systèmes d’armes offensives modernes (notamment les HIMARS, la reconnaissance par satellite, les chars Leopard-2 et Abrams). Des militaires déclarés comme mercenaires «soutiennent» des opérations en Ukraine. Les renseignements sont obtenus par l’Occident, des soldats ukrainiens sont formés dans des pays de l’OTAN, etc.
  • Dans la base militaire américaine allemande de Ramstein, les instructions de Washington sont régulièrement transmises aux «partenaires» de l’OTAN.
  • inaperçue par la population des pays occidentaux, la politique d’information a été mise en mode de guerre. Des nouvelles uniformes, des reportages à l’identique, la stigmatisation des prétendus adversaires, l’exclusion des médias russes, la gestion centralisée des informations, etc.12
  • les Etats occidentaux, majoritairement en faillite en raison de la dette publique et de la surcharge de la Corona, reportent les gigantesques nouvelles dépenses militaires supplémentaires sur les générations suivantes sous la forme de crédits pour le matériel de guerre. Le remboursement n’est pas encore effectué …
  • Entre-temps, l’Occident restructure son économie en une économie de guerre et abandonne inévitablement les principes de l’é conomie de marché. Pénurie contrôlée dans le secteur de l’é nergie, mise en place et transformation d’une industrie de l’armement et des munitions, etc.

Certaines parallèles avec l’é conomie de guerre de la Seconde Guerre mondiale dans le Reich allemand, en Union soviétique ou aux Etats-Unis sont évidents.

Quiconque travaille de cette manière – et on peut le lire dans les concepts stratégiques de l’armée américaine13 – a en ligne de mire une confrontation de grande envergure pour plusieurs années.

Bases militaires des Etats-Unis. Situation en 2016. (Illustration Swiss Institute for
Peace and Energy Research (SIPER))

«Pivot vers l’Asie»

Dans ce contexte, la visite à Taïwan en juillet 2022 de Nancy Pelosi, alors troisième personnalité la plus importante des Etats-Unis, prend également tout son sens. Cette visite ne pouvait être interprétée que comme une provocation délibérée envers la République populaire de Chine.

En 2010, le changement de cap stratégique avait déjà été annoncé. Barak Obama l’a officiellement lancé avec son «Pivot vers l’Asie». Les pays d’Europe occidentale ont appris qu’ils devaient renforcer leurs capacités militaires (2% du PIB pour l’armement), car les Etats-Unis allaient déplacer leurs forces vers l’Asie. C’est ce qu’ont fait les Etats-Unis. L’administration américaine travaille sans relâche à la mise en place de diverses alliances économico-militaires dirigées plus ou moins ouvertement contre la Chine et la Russie.

La marine allemande au large des côtes chinoises

Parallèlement, la mission de l’OTAN a été étendue au territoire asiatique. Ainsi, la marine allemande croise également en mer de Chine orientale. Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud est maintenu à un certain niveau de manière latente, ce qui légitime la poursuite du réarmement de la Corée du Sud. Le réarmement massif du Japon, exigé par les Etats-Unis,14 fait également partie du plan global d’escalade militaire.

Bases militaires de la Russie. Situation en 2016 (Illustration Swiss Institute for
Peace and Energy Research (SIPER))

Une escalade mondiale

Le renforcement des bases militaires à l’é tranger, comme Diego Garcia, fait partie de l’intensification et de la préparation à l’urgence mondiale. Un coup d’œ il sur la carte du monde montre que les Etats-Unis veulent désormais une escalade. Ils dominent encore militairement. La Grande-Bretagne investit également dans sa flotte et dans des bases comme les îles Malouines, en phase avec les Etats-Unis. Et désormais, les autres pays de l’OTAN et les membres du PpP [«Partenariat pour la paix»] suivent.

Le piège de Thucydide ...

Si l’on considère la situation de façon objective, force est de constater que l’administration américaine s’engage systématiquement et à long terme avec ses alliés – c’est-à-dire l’OTAN et les diverses sous-organisations qui en font partie – et semble vouloir délibérément peser de tout son poids militaire et économique. Escalade nucléaire incluse.

Une idée fondamentale de cette escalade militaire se reflète dans le débat américain sur le soi-disant piège de Thucydide: le remplacement d'une grande puissance par une autre (Etats-Unis/Chine) n'est-il possible que par la guerre? Il est de plus en plus évident que les Etats-Unis et l'Europe perdent depuis des années déjà de leur influence économique et politique dans le monde. Le gigantesque appareil militaire américain n'est plus finançable à long terme.

... et l’exceptionnalisme américain

Le caractère dramatique de ce débat interne aux Etats-Unis n’est compréhensible que si l’on prend en compte l’exceptionnalisme américain – l’idée d’ê tre une nation élue par Dieu pour guider l’humanité. Cette dimension quasi religieuse légitime les guerres et prend le risque de la mort de millions de personnes, voire de l’humanité entière. L’idée d’une coexistence pacifique ne semble pas y trouver sa place. Ce n’est qu’une question de temps avant le «désenchantement» de ces délires. Mais malheureusement, la situation militaire s’aggrave en parallèle.

Sortir de l’illusion

La fiction d’une petite élite au pouvoir – soutenue par des profiteurs économiques et politiques et des «profiteurs de guerre» –, selon laquelle elle sortirait gagnante d’une guerre mondiale, est tellement irréelle et hors du monde que personne ne la suivra à long terme. Les élites américaines n’é chapperaient pas non plus aux conséquences d’un overkill nucléaire en se réfugiant en Patagonie.

Le monde a changé au cours des dernières décennies. Des mots clés comme BRICS ou SCO [Shanghai Cooperation Organisation] rappellent que de nombreux Etats se sont entre-temps émancipés des Etats-Unis et suivent leur propre voie. Des mégaprojets comme la Nouvelle Route de la soie/«Belt and Road Initiative» (BRI) montrent qu’il est possible de réaliser de grands projets économiques qui profitent à tous les participants et permettent également aux plus pauvres d’accéder à une modeste prospérité. L’irrationalité de la géopolitique américaine actuelle est de plus en plus tangible dans le monde entier.

Partout – également dans les institutions politico-militaires – travaillent des personnes qui pensent normalement. Des experts militaires expérimentés, dont certains anciens militaires de haut rang, mettent en garde depuis un certain temps déjà contre les conséquences imprévisibles de la situation actuelle en Ukraine.15 Actuellement, il n’y a pas d’autre solution que de mettre fin à la guerre. Le plus vite sera le mieux.

La guerre n'est pas un déterminant anthropologique, et encore moins une guerre préméditée et planifiée. Les plans peuvent être modifiés, les négociations peuvent être recherchées à tout moment, un désengagement est toujours possible. En cas d’arrêt des hostilités, il n'y a pas de perdants, seulement des gagnants.

(Traduction «Point de vue Suisse»)

1 Documents de stratégie à long terme «TRADOC 525-5» (1994) et 525-3-1 («Win in a Complex World 2020–2040») (2014), également les documents précédents. Actuel: «National Security Strategy», 12 octobre 2022, https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2022/11/8-November-Combined-PDF-for-Upload.pdf

2 Le Pacte de Varsovie – une appellation courante en Occident, dans le langage officiel c’est le «Traité de Varsovie» ou l’« Organisation du Traité de Varsovie» – était un pacte d’assistance militaire du dit «bloc de l’Est» sous la direction de l’Union soviétique. Il a été en vigueur de 1955 à 1991.

3 Le Pacte de l’Atlantique Nord (OTAN) a été conclu en 1949 dans le cadre de la politique d’endiguement des Etats-Unis contre l’Union soviétique. Il s’agissait d’une alliance défensive entre les Etats membres européens et nord-américains.

4 «Nous, chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, sommes réunis à Paris à une époque de profonds changements et d’espérances historiques. L’è re de la confrontation et de la division en Europe est révolue. Nous déclarons que nos relations seront fondées désormais sur le respect et la coopération. L’Europe se libère de l’héritage du passé. Le courage des hommes et des femmes, la puissance de la volonté des peuples et la force des idées de l’Acte final d’Helsinki ont ouvert une nouvelle ère de démocratie, de paix et d’unité s’ouvre en Europe». (Préambule de la Charte de Paris pour une nouvelle Europe, Paris 1990).

5 Hélène Richard. Quand Moscou rêvait de l’Europe. Cf. https://monde-diplomatique.de/artikel/!5533608, 13 septembre 2018.

6 Gerhard Schröder à propos de la guerre du Kosovo, NDR 2014: https://www.youtube.com/watch?v=ydLINQBOF1U

7 Hélène Richard. Quand Moscou rêvait de l’Europe. Cf. https://monde-diplomatique.de/artikel/!5533608, 13 septembre 2018.

8 ibid.

9 Organisation du traité de sécurité collective, OTSC est une alliance militaire créée en 2002 et dirigée par la Russie.

10 Ulrich Heyden. Le mythe Merkel s’effondre: la «chancelière de la paix» avoue que les accords de Minsk n’é taient qu’une ruse. https://www.nachdenkseiten.de/?p=91458, 12 décembre 2022

11 Données de l’OSCE sur le bombardement du Donbass. Février 2022, Cf. aussi Effenberger Wolfgang: https://apolut.net/schleichend-in-die-gewollte-katastrophe-von-wolfgang-effenberger, 1er décembre 2022

12 Thomas Scherr. Les médias sur le «sentier de la guerre». https://swiss-standpoint.ch/news-detailansicht-fr-international/les-medias-sur-le-sentier-de-la-guerre.html, 13 mars 2022 et
Robert Seidel.
La «censure» est de retour. https://swiss-standpoint.ch/news-detailansicht-fr-gesellschaft/censorship-is-back.html, 10 mai 2021

13 cf. «National Security Strategy», 12 octobre 2022
https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2022/11/8-November-Combined-PDF-for-Upload.pdf

14 Sara Flounders. Le Japon se réarme sous la pression de Washington. https://swiss-standpoint.ch/news-detailansicht-fr-gesellschaft/censorship-is-back.html, 25 janvier 2023
Cf. aussi German Foreign Policy.
La militarisation du premier chapelet d’î les. https://www.german-foreign-policy.com/news/detail/9152, 3 février 2023

15 Par exemple, actuellement en Allemagne: Harald Kujat. Une victoire de l’Ukraine est exclue. Weltwoche n° 4/23, 26 janvier 2023 ou «Chars Léopard: Erich Vad met en garde contre l’acharnement politique». In: https://www.br.de/nachrichten/deutschland-welt/leopard-panzer-erich-vad-warnt-vor-politischer-scharfmacherei,TTfWags, 22 janvier 2023 ou Scénarios pour l’utilisation des chars Leopard – Un général de brigade allemand à la retraite montre les limites. In: Sicht vom Hochblauen. https://sicht-vom-hochblauen.de/szenarien-fuer-den-leopard-einsatz-deutscher-brigadegeneral-a-d-zeigt-grenzen-auf/, 3 février 2023

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