Ivermectine: tentative de mise à jour

par le Dr Sabine Vuilleumier

(11 février 2022) En avril 2020, des scientifiques australiens ont constaté que l'ivermectine, un médicament figurant sur la liste des médicaments essentiels de l'«Organisation mondiale de la santé» (OMS), permettait de stopper pratiquement en 48 heures, dans l'éprouvette, la multiplication des coronavirus de type Sars-CoV-2.1 – Nos médias mainstream ne nous apprennent rien des résultats de recherche positifs publiés depuis lors dans l'utilisation prophylactique et thérapeutique de l'ivermectine en combinaison avec d'autres médicaments économiques dans le cas de la covid-19.

De plus en plus de voix s'élèvent pour dire que le variant viral Omicron représente très probablement «le début de la fin» de la pandémie. Les gens de tous les pays du monde sont soulagés et voient à l'horizon la lueur d'espoir d'un retour à la normale. Mais en même temps, on met en garde contre de nouveaux variants «potentiellement» plus dangereux – la peur est maintenue à un niveau élevé.

Un plan d'urgence est en élaboration

Le quotidien BLICK, du groupe Ringier, connu pour sa proximité avec le gouvernement fédéral, a écrit le 9 janvier 2022 que la Confédération travaillait à un «plan d'urgence». Elle se prépare à faire face à des variants de virus contournant la protection vaccinale et a confié l’élaboration du plan à l'entreprise externe Ecoplan, accompagné d’un budget de 150 000 francs. Le plan d'urgence, «qui permettra de prendre rapidement des mesures appropriées en cas d'urgence», devrait être prêt au printemps.2

«Let doctors be doctors!» (FLCCC Alliance)

Aux Etats-Unis, les médecins de soins intensifs et les chercheurs de l'organisation à but non lucratif Front Line COVID-19 Critical Care (FLCCC) Alliance de Washington DC se battent pour la liberté des médecins de pouvoir traiter leurs patients comme ils l'entendent en fonction de leur expérience et de leurs connaissances – une évidence jusqu'à présent! Chaque semaine, ils informent sur leur site web dans le «FLCCC Weekly update» des nouvelles connaissances.3  Ils insistent sur le fait que ni le gouvernement, ni les grandes organisations sanitaires, ni quiconque ne doit intervenir dans la «relation sacrée entre patient et médecin».

La plus grande étude au monde sur l'utilisation prophylactique de l'ivermectine

Le 20 janvier 2022, Pierre Kory, le président de l'Alliance FLCCC (cf. encadré), a présenté l'évaluation de la plus grande étude au monde sur l'ivermectine en tant que mesure de prophylaxie contre la covid-19:

Dans la ville d'Itajai, dans l'Etat de Santa Catarina au Brésil, tous les habitants ont été informés de la possibilité de participer à une étude d'observation prospective (anticipative). 113 845 personnes ont opté pour la prise prophylactique d'ivermectine. Elles ont pris le médicament à raison de 0,2 mg/kg de poids corporel toutes les deux semaines pendant deux jours consécutifs; 45 716 ont refusé de le prendre. Au cours de la période d'observation de juillet à décembre 2020 – les vaccins n'étaient pas encore disponibles à l'époque – 3,7% des sujets évalués ont été infectés dans le premier groupe et 6,6% dans le second. Le nombre d'hospitalisations a pu être réduit de 67% dans le premier groupe par rapport au second, et le taux de décès de 68%.4

Après cette étude, toute stratégie de «lutte contre le coronavirus» sans au moins tester l'ivermectine en combinaison avec d'autres médicaments peu coûteux devient peu crédible. Les médecins en cabinet ont un urgent besoin de possibilités de traitement afin de ne pas devoir – comme cela s'est souvent produit au cours des deux dernières années – faire dire par leur assistante médicale au patient testé positif: «Restez chez vous. Si vos symptômes s'aggravent, appelez l’ambulance ...».

Les médecins et les chercheurs de la «FLCCC Alliance» discutent chaque semaine avec d'autres
experts des nouvelles données concernant covid-19. (Photo covid19criticalcare.com)

Hausse des informations et des rapports positifs

L'ivermectine n’est toujours pas intégrée dans les stratégies de protection de la santé publique des pays européens. L'OMS, la Food and Drug Administration (FDA), l'Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Institut suisse des produits thérapeutiques, Swissmedic se prononcent contre son utilisation dans le traitement de la covid-19.

Et ce, bien que les informations et rapports positifs soient en constante augmentation. De plus en plus de personnes commandent donc de l'ivermectine à l'étranger via Internet, malgré les risques que cela implique. Swissmedic a été amené à publier le 2 novembre 2021 la mise en garde inopportune suivante: «L'idée que le vermifuge ivermectine peut prévenir ou guérir de manière fiable la covid-19 est principalement propagée par des médias en ligne. Actuellement, Swissmedic ne dispose d'aucune preuve scientifique à ce sujet». – Cela ne peut guère être le dernier mot de Swissmedic sur l'ivermectine ...

Les 24 et 25 avril 2021 a eu lieu la conférence en ligne «The First International Ivermectin for Covid Conference». Une équipe d'experts mondiaux a présenté les résultats d'une étude «sur la reconversion de ce médicament sûr capable de transformer les efforts mondiaux de lutte contre la pandémie» («... on repurposing this safe drug that has the ability to transform global efforts to fight the pandemic»).5 – Qu'a-t-on pu lire à ce sujet dans nos médias?

Swiss Policy Research – un projet de recherche et d'information sur la propagande géopolitique exercée dans les médias nationaux et internationaux – a analysé le débat sur l'ivermectine avec ses résultats d'études contradictoires et conclut fin 2021: «Même si l'ivermectine n'était efficace qu'à 10% dans la prévention des décès, un million de personnes auraient pu être sauvées à ce jour!»6

Des informations complètes pour la prophylaxie et le traitement

Les médecins de l’Alliance FLCCC défendent avec force l'utilisation de l'ivermectine en prophylaxie et en traitement. Les résultats de la recherche mondiale7 les ont également incités à intégrer l'ivermectine dans leurs protocoles de traitement dès octobre 2020. Ces protocoles – publiés en plusieurs langues sur leur site Internet – sont constamment adaptés aux nouveaux développements.8

Outre des indications sur l'ivermectine et d'autres médicaments, les recommandations de l’Alliance FLCCC contiennent également des indications sur la prise de substances actives qui contribuent à un renforcement général du système immunitaire. Comme d'innombrables autres professionnels de la santé qui ont à cœur de protéger la santé des individus, ils donnent sur leur site des informations sur le dosage des vitamines D3 et C, du zinc, des flavonoïdes comme la quercétine et d'autres substances.

Ils insistent cependant régulièrement sur le fait que leurs informations ne remplacent pas l'avis d’un médecin dans chaque cas individuel.

L'innocuité de l'ivermectine a été démontrée.
(Photo covid19criticalcare.com)

«Actions irrégulières et campagne de désinformation»

La question de savoir pourquoi l'ivermectine n'a pas été incluse dans une combinaison de médicaments bon marché pour lutter contre la pandémie se pose avec de plus en plus d'acuité.

Le 31 mars 2021, l'OMS a publié une recommandation contre son utilisation chez les malades de la covid-19. Les médecins et les chercheurs de l'Alliance FLCCC ont étudié en détail les bases de cette recommandation négative. Le 12 mai 2021, ils ont publié la révélatrice «Déclaration de l'Alliance FLCCC sur les actions irrégulières des autorités sanitaires et sur la campagne de désinformation généralisée contre l'ivermectine».

Leurs conclusions sont claires: «Il est inquiétant qu’après une analyse approfondie de la dernière recommandation de l'OMS concernant l'ivermectine, nous n'ayons trouvé aucune justification scientifique crédible aux nombreux agissements irréguliers, arbitraires et incohérents documentés (ci-dessus). En outre, après avoir consulté de nombreux médecins, des évaluateurs de directives, des experts juridiques et des scientifiques expérimentés en matière de PHA [Public-Health-Agencies], nous avons identifié deux forces socio-politico-économiques importantes qui constituent le principal obstacle à l'inclusion de l'ivermectine dans les politiques de santé publique dans une grande partie du monde. Ces forces sont:

1. la structure et la fonction modernes de ce que nous appelons la ‹Big Science›;

2. l'existence d'une ‹campagne de désinformation politico-économique› active.»9

Les explications relatives aux notions de «Big Science» et de «campagne de désinformation politico-économique» sont très instructives, mais ne peuvent être qu'évoquées ici. Elles mettent en avant la problématique de la recherche médicale moderne avec ses liens toujours plus étroits entre «Big Pharma», «Big PHA's» (organisations de santé publique), «Big Journals» (revues médicales spécialisées), «Big Media» et «Big Social Media».

Vaccinations

Sans tenir compte des connaissances déjà disponibles à l'époque sur le potentiel prophylactique et thérapeutique de l'ivermectine, les vaccins à ARNm de BionTech/Pfizer et Moderna ont été autorisés pour une durée limitée (également en Suisse) en décembre 2020 comme étant la stratégie la plus prometteuse pour lutter contre le virus Sars-CoV-2.

Le vaccin vectoriel de Janssen est venu s'y ajouter par la suite. Le 19 janvier 2022, 90,64% des personnes de plus de 65 ans et 77,32% des personnes de plus de 12 ans étaient entièrement vaccinées en Suisse. – Un traitement médicamenteux combiné bon marché, favorable à la prophylaxie et au traitement précoce, n'a pas été envisagé.

Avec les vaccins à ARNm, l'injection d'un fragment du matériel génétique du virus pousse le corps à produire lui-même une partie du virus et à former ensuite une défense contre ce dernier. Il en résulte une protection étendue contre une évolution grave de la covid-19.

Comme il s'est avéré par la suite que les anticorps produits diminuent fortement déjà après environ quatre mois, des rappels sont actuellement effectués avec les mêmes vaccins; plus de la moitié des personnes vaccinées ont déjà reçu une troisième dose, appelée «booster». Selon un récent communiqué de l'OMS, cette stratégie s'est avérée «probablement ni appropriée ni durable» (voir ci-dessous).

Recherche de nouveaux vaccins

La stratégie jusqu'ici privilégiée des vaccinations et des rappels avec des vaccins à ARNm est de plus en plus remise en cause. Il apparaît de plus en plus clairement que la vaccination comme seul pilier est insuffisante. Les vaccins utilisés jusqu'à présent ne répondent pas aux exigences d'une protection efficace et durable contre une infection.

Le 11 janvier 2022, l'Organisation mondiale de la santé a publié l'avis suivant: «[...] une stratégie de vaccination basée sur des doses de rappel répétées utilisant la composition initiale du vaccin n'est probablement ni appropriée ni durable.» («[...] a vaccination strategy based on repeated booster doses of the original vaccine composition is unlikely to be appropriate or sustainable»).

L'OMS demande «de nouveaux vaccins qui protègent la personne vaccinée contre l'infection et contre la transmission du virus». Cela correspond à la définition officielle d'une vaccination qui était en vigueur jusqu'au 2 septembre 2021. Elle écrit en outre que cela permettrait de réduire les mesures contraignantes dans le domaine de la santé publique et de la vie sociale. En outre, les nouveaux vaccins devraient conférer une immunité large, forte et durable afin de réduire le besoin de vaccins de rappel.10

On sait qu'en plus des vaccins à ARNm utilisés jusqu'à présent, différents vaccins inactivés ont déjà été développés et sont utilisés dans le monde entier contre la covid-19. Ils sont généralement composés d'agents pathogènes rendus inoffensifs qui déclenchent une réaction immunitaire de l'organisme. Des exemples de ce type de vaccin inerte sont ceux contre la diphtérie, l'hépatite B, la poliomyélite, la coqueluche et le tétanos. Ils sont connus depuis des décennies et ont gagné la confiance de nombreuses personnes grâce à leur bonne tolérance, leur bonne protection contre la maladie et leur efficacité de longue durée.

Conclusion

Un «plan d'urgence» suisse visant à protéger au maximum la population – tel qu'il a manifestement été commandé par le département Berset – doit inclure la possibilité de vacciner avec un vaccin inactivé. De même, l'ivermectine doit être sérieusement étudiée dans une combinaison de médicaments pour la prophylaxie et le traitement.

Ces mesures peuvent contribuer de manière décisive à combler les fossés sociaux et les distorsions économiques apparus au cours des deux dernières années. Les taux d'infection, les maladies et la transmission du virus peuvent être endigués par les mesures mentionnées, une protection à long terme peut être mise en place. Les gens peuvent retrouver une vie normale, avec des relations interpersonnelles normales, et poursuivre leur activité professionnelle.

1 https://swiss-standpoint.ch/news-detailansicht-de-gesellchaft/ivermectin-ein-vielversprechendes-medikament-in-der-behandlung-von-covid-19.html

2 https://www.blick.ch/schweiz/bag-engagiert-externe-firma-fuer-notfallplan-bund-ruestet-sich-gegen-neue-virus-varianten-id17130171.html

3 https://covid19criticalcare.com/flccc-weekly-updates/

4 https://flccc.substack.com/p/large-peer-reviewed-research-study

5 https://bird-group.org/conference-programme/

6 https://swprs.org/the-ivermectin-debate/

7 https://ivmmeta.com

8 https://covid19criticalcare.com/wp-content/uploads/2020/12/FLCCC_Alliance-I-MASKplus-Protocol-DEUTSCH.pdf

9 https://covid19criticalcare.com/videos-and-press/flccc-releases/flccc-alliance-statement-on-the-irregular-actions-of-public-health-agencies-and-the-widespread-disinformation-campaign-against-ivermectin/

10 https://www.who.int/news/item/11-01-2022-interim-statement-on-covid-19-vaccines-in-the-context-of-the-circulation-of-the-omicron-sars-cov-2-variant-from-the-who-technical-advisory-group-on-covid-19-vaccine-composition

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