Organisation de coopération de Shanghai (OCS)

22e réunion de l’OCS à Samarcande, le «joyau» de la Grande Route de la Soie

Des drapeaux nationaux flottent dans le centre-ville avant la 22e réunion du
Conseil des chefs d'Etat de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
(Photo Keystone/Tass/Sergei Bobylev)

Discorde entre les présidents de la Chine et de la Russie? – Rien qu’un vœu pieux des grands médias occidentaux

par Georg Koch

(28 septembre 2022) Les 15 et 16 septembre, la 22e Conférence de l’«Organisation de coopération de Shanghai» (OCS) s’est tenue à Samarcande, en Ouzbékistan sous le thème «Dialogue et coopération dans un monde interconnecté».

Cette organisation, fondée en 2001, est issue des «Cinq de Shanghai», qui avaient déjà été fondés en 1996. L’OCS s’est fixé pour objectif d’améliorer les relations commerciales entre ses membres et de trouver des compromis mutuellement avantageux pour tout problème interétatique. La conférence de cette année, qui s’est tenue dans l’ancienne ville de Samarcande, le «joyau» de la Grande Route de la Soie, a réuni les chefs d’Etat des pays suivants: Chine, Russie, Inde, Pakistan, Kazakhstan, Turquie, Belarus, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Iran, Afghanistan, Arménie et Azerbaïdjan.

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Extraits de la lettre d’invitation du président ouzbek Shavkat Mirziyoyev:

«Le système moderne de coopération internationale, basé sur les principes et les normes universels, commence à vaciller. L’une des principales raisons en est une profonde crise de confiance au niveau mondial, qui, à son tour, provoque une confrontation géopolitique et le risque de raviver les stéréotypes de la pensée en bloc. Ce processus d’aliénation mutuelle complique le retour de l’économie mondiale à son ancien cours de développement et la restauration des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Les conflits armés en cours dans différentes régions du monde déstabilisent les flux de commerce et d’investissement et exacerbent les problèmes de sécurité alimentaire et énergétique.

Parallèlement, les chocs climatiques mondiaux, la raréfaction des ressources naturelles et en eau, le déclin de la biodiversité et la propagation de maladies infectieuses dangereuses ont révélé la vulnérabilité de nos sociétés comme jamais auparavant. Ils conduisent à la destruction de biens communs existentiels, menaçant la base de la vie des gens et réduisant les sources de revenus.

Un dialogue constructif et une coopération multilatérale

Dans ces circonstances, il est évident qu’aucun pays ne peut espérer éviter ou faire face seul à ces risques et défis mondiaux.

Il n’y a qu’une seule façon de sortir de la dangereuse spirale des problèmes dans un monde interconnecté où nous vivons tous aujourd’hui – par un dialogue constructif et une coopération multilatérale fondée sur la considération et le respect des intérêts de chacun. C’est précisément en temps de crise que tous les pays – qu’ils soient grands, moyens ou petits par la taille – doivent mettre de côté leurs intérêts étroits et se concentrer sur cette interaction mutuelle, s’unir et multiplier les efforts communs et les possibilités de contrer les menaces et les défis à la paix, à la sécurité et au développement durable qui sont liés à chacun d’entre nous.

Une coopération internationale efficace rend le monde plus stable, prévisible et prospère. C’est le moyen le plus viable, le plus accessible et le plus proche pour résoudre les problèmes communs de notre époque, ainsi qu’une police d’assurance universelle contre les défis et les chocs futurs. [...]

La coopération internationale qui est dans l’intérêt de tous est impossible sans les institutions multilatérales. Malgré certains défauts, elles continuent à servir d’agents d’interaction les plus importants entre les pays – aux niveaux régional et mondial. Les organisations internationales et régionales aident les pays à surmonter leurs différences et à renforcer la compréhension mutuelle, à développer la coopération politique et économique, à accroître le commerce et à stimuler les échanges culturels et humanitaires.

Photo de groupe avec les 14 chefs d'Etat présents et d'autres invités à la 22e réunion de l'OCS à Samarcande.
(Photo Keystone/Xinhua/Li Tao)

La famille de l’OCS

Tels sont les buts et objectifs poursuivis par l’une des plus jeunes institutions multilatérales, l’‹Organisation de coopération de Shanghai› (OCS). En fait, il s’agit d’une structure interétatique unique qui a réussi à unir des pays aux codes culturels et civilisationnels différents, avec leurs propres lignes directrices en matière de politique étrangère et leurs modèles de développement national. En une période historique relativement courte, l’OCS a parcouru un long chemin, devenant un élément intégral de l’ordre mondial politique et économique moderne.

Aujourd’hui, la famille de l’OCS est la plus grande organisation régionale du monde, qui a réuni un immense espace géographique et environ la moitié de la population de notre planète.

La base de l’attractivité internationale de l’OCS est son statut de non-bloc, son ouverture, sa non-prise de position contre des pays tiers ou des organisations internationales, l’égalité et le respect de la souveraineté de tous les participants, le refus d’interférer dans les affaires intérieures, ainsi que la prévention de la confrontation politique et de la rivalité malsaine.

Un concept de réussite

Le concept de réussite de l’OCS est la promotion d’une coopération multiforme en assurant la sécurité régionale.

En effet, l’Organisation de coopération de Shanghai est appelée à devenir un pôle d’attraction sans clivage, au nom de la paix, de la coopération et du progrès.

Par conséquent, le nombre d’Etats prêts à coopérer avec l’OCS augmente chaque année, ce qui est particulièrement notable dans le contexte de la transformation du système moderne des relations internationales et régionales.

La valeur économique de l’OCS est renforcée par l’autosuffisance de son espace, où se trouvent des économies du monde en développement dynamique avec un énorme potentiel humain, intellectuel et technologique, et l’existence de grands volumes de ressources naturelles inutilisées.

Aujourd’hui, le PIB total des Etats membres de l’OCS a atteint environ un quart du chiffre mondial. C’est déjà une contribution très solide au développement durable mondial de la part d’une organisation régionale qui vient de franchir le seuil de ses 20 ans. [...]

Notre slogan est ‹L’OCS est forte si chacun de nous est fort›. [...]

Une nouvelle mission pacifique pour l’Afghanistan

Je suis pleinement convaincu qu’il est important et nécessaire que l’OCS partage sa réussite avec l’Afghanistan. Ce pays fait partie intégrante de l’espace élargi de l’OCS. Le peuple afghan a plus que jamais besoin de bons voisins et de leur soutien. Nous avons l’obligation morale de lui tendre la main et de lui offrir des moyens efficaces de surmonter la crise qui dure depuis des années en favorisant la croissance socio-économique du pays et son intégration dans les processus de développement régionaux et mondiaux.

L’Afghanistan, qui a joué pendant des siècles le rôle de tampon dans les confrontations historiques entre les puissances mondiales et régionales, devrait s’atteler à une nouvelle mission pacifique consistant à relier l’Asie centrale et l’Asie du Sud.

La construction du corridor transafghan pourrait devenir un symbole de cette coopération interrégionale mutuellement bénéfique. Il est également important de comprendre qu’en mettant en œuvre des projets d’infrastructure communs tels que la voie ferrée Termez – Mazar-i-Sharif – Kaboul – Peshawar, nous ne nous contentons pas de résoudre les problèmes socio-économiques, de transport et de communication, mais nous contribuons également de manière significative à garantir la sécurité régionale.

En rapprochant nos positions, nous pouvons ensemble élaborer un nouvel agenda de l’OCS pour un Afghanistan plus pacifique, plus stable et plus prospère. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons créer un espace OCS véritablement stable et durable, avec une sécurité indivisible. [...]

Samarcande, un creuset d’idées et de connaissances

Historiquement, Samarcande a été un creuset d’idées et de connaissances, qui poursuivait un objectif commun de vivre mieux, de réussir et de devenir plus heureux. Et tout le monde savait que les voisins amicaux sont la moitié de votre richesse, vous êtes vous-même une bénédiction pour eux, parce que vous savez que la coopération, le commerce, l’œuvre, la science, l’art et les meilleures idées font du bien, enrichissent et rassemblent les nations. [...]

L’intégrité et l’interconnexion de l’humanité sont telles que la plupart des défis exigent un travail commun non seulement au niveau régional, mais aussi sur la scène mondiale.

Forts de l’expérience acquise au cours de nos nombreuses années de travail conjoint, nous sommes convaincus que le sommet de l’OCS de Samarcande sera un exemple de la manière dont nous pouvons lancer un nouveau dialogue inclusif fondé sur les principes du respect mutuel, de la confiance et de la coopération constructive au nom de la sécurité et de la prospérité communes.

Samarcande peut devenir la plate-forme qui peut unir et réconcilier des Etats ayant des priorités différentes en matière de politique étrangère. [...]

Nous sommes pleins d’optimisme et nous sommes convaincus que les décisions du prochain sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai apporteront une contribution réalisable au renforcement du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la coopération tant au niveau régional qu’à l’échelle mondiale.»

Source: https://president.uz/en/lists/view/5495   (Intertitres de la rédaction)

Nouvelles admissions et nouveaux partenariats de dialogue

Outre les nombreuses réunions bilatérales des présidents présents, 44 accords, concepts et programmes de coopération multilatérale ont été signés, dont un plan d’action global pour la mise en œuvre des dispositions du traité de l’OCS sur le bon voisinage, l’amitié et la coopération à long terme pour 2023–2027, ainsi que des accords majeurs pour la mise en place d’importants corridors commerciaux.

L’Iran a été nouvellement admis au sein de l’OCS et les préparatifs pour la nouvelle admission du Belarus ont été décidés. En outre, le partenariat de dialogue avec la République des Maldives, le Royaume de Bahreïn, les Emirats arabes unis, la République du Myanmar et l’Etat du Koweït a été décidé.

Des protocoles d’accord ont été signés avec la Ligue des Etats arabes, l’UNESCO et la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP). Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a été invité à participer à la conférence de Samarcande en tant qu’invité d’honneur. La conférence a été considérée de toutes parts comme réussie et amicale. On a convenu d'avoir fait un grand pas en avant dans la construction d'un monde multilatéral – qui représente désormais la majorité de la population mondiale – pour le bien de tous les êtres humains.

Les rapports des médias occidentaux selon lesquels une discorde entre la Russie et la Chine serait apparue lors de cette réunion ne sont – si l’on prend en compte les entretiens réels – rien que des vœux pieux.

Comme convenu, les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping ont tenu cinq réunions à Samarcande, au cours desquelles ils ont approfondi leur coopération bilatérale.

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A Samarcande, les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine se sont mutuellement
assurés qu'ils continueraient à approfondir leur coopération bilatérale et leur
partenariat stratégique. (Photo Keystone/Xinhua/Ju Peng)

Le président Poutine a salué son homologue chinois en ces termes:

«Camarade Xi Jinping, mon cher ami, chers collègues chinois, c’est un plaisir de vous accueillir à cette réunion.

Je tiens à souligner que le président et moi-même nous sommes rencontrés à Pékin pendant les Jeux olympiques il y a six mois, et que de nombreux événements se sont produits depuis. Le monde change rapidement mais il y a une chose qui reste inchangée. Je veux parler de l’amitié entre la Chine et la Russie et, au sens plein du terme, de nos bonnes relations de partenariat stratégique et global. Et nous continuons à renforcer ces relations. [...]

L’interaction interétatique russo-chinoise peut être considérée comme un modèle. Le tandem de Moscou et de Pékin en matière de politique étrangère joue un rôle essentiel pour garantir la stabilité mondiale et régionale. Ensemble, nous soutenons la construction d’un ordre mondial juste, démocratique et multipolaire fondé sur des règles internationales et le rôle central des Nations Unies, et non sur certaines règles que quelqu’un a inventées et tente d’imposer aux autres sans même expliquer de quoi il s’agit.

En général, je dois dire que les tentatives de créer un monde unipolaire ont acquis ces derniers temps une configuration absolument laide et elles sont absolument inacceptables pour l’écrasante majorité des Etats de cette planète.

Nous apprécions la position équilibrée de nos amis chinois en ce qui concerne la crise ukrainienne. Nous comprenons vos questions et vos préoccupations à cet égard. Au cours de la réunion d’aujourd’hui, nous allons certainement expliquer en détail notre position sur cette question, bien que nous en ayons déjà parlé auparavant.

Pour notre part, nous nous sommes fermement conformés, dans la pratique, au principe d’‹une seule Chine›. Nous condamnons les provocations des Etats-Unis et de leurs satellites dans le détroit de Taïwan. Nous en avons discuté avec le président du Parlement [et président du Comité permanent du Congrès national du peuple] Li Zhanshu à Vladivostok il y a peu.

Les liens multiformes entre nos pays se développent. L’année dernière, les échanges commerciaux ont augmenté de 35% pour atteindre plus de 140 milliards de dollars. Au cours des sept premiers mois de cette année, nos échanges ont encore augmenté de 25%. Je suis convaincu que d’ici la fin de l’année, nous atteindrons de nouveaux niveaux records et qu’à court terme, comme convenu, nous porterons nos échanges annuels à 200 milliards de dollars ou plus. [...]

L’OCS comprend des pays ayant des traditions culturelles et civilisationnelles, des objectifs de politique étrangère et des modèles de développement national différents. Toutefois, en fondant notre travail sur les principes d’égalité et d’avantage mutuel, de respect de la souveraineté de chacun et d’abstention de toute ingérence dans les affaires intérieures, nous avons pu faire de cette organisation un mécanisme efficace de coopération multilatérale.

Il s’agit de la plus grande organisation régionale du monde, qui couvre une vaste zone géographique et représente environ la moitié de la population de la planète.

Je suis convaincu que la réunion d’aujourd’hui donnera une impulsion supplémentaire à l’approfondissement du partenariat stratégique russo-chinois, tant sur le plan bilatéral qu’international. Je vous remercie.»

Réponse du président de la Chine Xi Jinping:

«Monsieur le Président, mon cher vieil ami, je suis heureux de vous revoir.

En février, nous avons pris plaisir à célébrer ensemble le début du printemps et l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, ainsi qu’à discuter des plans ambitieux d’expansion des relations sino-russes.

Au milieu de la pandémie, nous continuons à maintenir des contacts stratégiques efficaces, notamment par le biais d’appels téléphoniques.

Face aux formidables changements mondiaux en cours, jamais vus dans l’histoire, nous sommes prêts à travailler avec nos collègues russes pour donner l’exemple de ce qu’est une puissance mondiale responsable et assumer le leadership afin d’amener le monde en mutation rapide sur la voie d’un développement durable et positif.

Je voudrais saisir cette occasion pour vous dire que je suis prêt à échanger des vues avec vous sur l’agenda bilatéral, ainsi que sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun. [...]»

Source: http://en.kremlin.ru/events/president/news/69356

Résumé du ministère chinois des Affaires étrangères:

«L’après-midi du 15 septembre (heure locale), le président Xi Jinping a tenu une réunion bilatérale avec le président russe Vladimir Poutine au complexe Forumlar Majmuasi à Samarcande pour échanger des vues sur les relations sino-russes et les questions internationales et régionales d’intérêt commun.

Le président Xi a noté que depuis le début de cette année, la Chine et la Russie ont maintenu une communication stratégique efficace. La coopération bilatérale dans les différents domaines a progressé de manière constante, les activités de l’Année des échanges sportifs étant bien engagées, et la coopération infranationale et les échanges entre les peuples connaissant un fort élan. Les deux pays ont maintenu une coordination étroite sur la scène internationale afin de respecter les normes fondamentales des relations internationales.

Face aux changements du monde, de notre époque et de l’histoire, la Chine travaillera avec la Russie pour assumer leurs responsabilités en tant que grands pays et jouer un rôle de premier plan dans la création de stabilité dans un monde de changement et de désordre.

Le président Xi a souligné que la Chine travaillera avec la Russie pour apporter un soutien mutuel fort sur les questions concernant les intérêts fondamentaux de chacun, et approfondir la coopération pratique dans le commerce, l’agriculture, la connectivité et d’autres domaines.

Les deux parties doivent renforcer la coordination et la coopération dans les cadres multilatéraux, notamment l’‹Organisation de coopération de Shanghai› (OCS), la ‹Conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie› (CICA) et les BRICS, afin de promouvoir la solidarité et la confiance mutuelle entre les différentes parties, d’élargir la coopération pratique et de préserver les intérêts de sécurité de la région ainsi que les intérêts communs des pays en développement et des marchés émergents.

Le président Poutine a souhaité un plein succès au 20e Congrès national du ‹Parti communiste chinois› (PCC) et a estimé que, sous la direction du président Xi Jinping, la Chine continuerait à faire de nouveaux progrès en matière de développement économique et social. Le président Poutine a noté que le monde subit de multiples changements, mais que la seule chose qui reste inchangée est l’amitié et la confiance mutuelle entre la Russie et la Chine.

Le partenariat stratégique global de coordination entre la Russie et la Chine est aussi stable que les montagnes. La Russie et la Chine défendent toutes deux un ordre international plus équitable et plus raisonnable, et donnent un bel exemple dans les relations internationales.

La partie russe est fermement attachée au principe d’une seule Chine et condamne les provocations de certains pays sur des questions concernant les intérêts fondamentaux de la Chine. La Russie consolidera et approfondira la communication et la collaboration bilatérales et multilatérales avec la Chine et élargira la coopération dans des domaines clés tels que le commerce et l’énergie.

La Russie travaillera avec la Chine pour promouvoir une coopération continue et approfondie entre les Etats membres de l’OCS, sur la base du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de chacun, afin de construire une plate-forme faisant autorité pour le maintien de la sécurité et de la stabilité régionales.

Le président Xi a apprécié l’adhésion de la Russie au principe d’une seule Chine, soulignant que Taïwan fait partie de la Chine, que la partie chinoise s’oppose fermement aux forces séparatistes ‹indépendantistes de Taïwan› et à l’ingérence extérieure, et qu’aucun pays n’a le droit de se poser en juge de la question de Taïwan.

Ding Xuexiang, Yang Jiechi, Wang Yi, He Lifeng et d’autres responsables ont assisté à la réunion.»

Source: https://www.fmprc.gov.cn/mfa_eng/topics_665678/cxshgsfwhw/202209/t20220915_10766678.html

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Ces déclarations sont toutes également à disposition des grands médias occidentaux.

Le fait d’interpréter de la discorde dans les échanges cordiaux entre le président Xi et le président Poutine est soit un vœu pieux, soit un acte de propagande de guerre des agences de presse occidentales.

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